Il existe de nombreuses raisons – et saisons – d’aimer les pommettes. Leur effusion printanière est glorieuse, avec des fleurs parfumées encombrant le chantournage distinctif des branches des arbres. A l’autre bout de l’année décroissante, elles sont à nouveau remarquables, les minuscules pommes compensées par un feuillage tournant, les feuilles jaunes, orangées ou rouges, selon leur cultivar. Le fruit peut persister pendant des mois de neige, festonnant des branches nues et ayant l’air – mais pas au goût – aussi tentant que des cerises au marasquin. Et ils offrent un banquet aux oiseaux qui semblent les savourer d’autant plus qu’ils s’accrochent (le froid bave le tannique les petits pépins).
Les pommettes peuvent également être un régal délicieux pour les humains, leur saveur cuite correspondant à leur beauté, et elles sont un plat festif pour les vacances.
Photographie de Marie Viljoen.
En raison de leur forte teneur en pectine, les pommettes sont un produit naturel pour la fabrication de gelée. Les petites pommes donnent également un délicieux cidre maison et un excellent vinaigre (utilisez la recette Market Apple Fizz dans ce lien) si vous avez la patience d’attendre les résultats.
Mais pour une gâterie saisonnière unique et jolie, une confiture de pommettes cuite lentement est l’une des utilisations les plus simples et les plus efficaces pour les pépins miniatures. Et ils font de beaux cadeaux.
Ma propre épiphanie pommetier a été graduelle (si ce n’est pas un oxymoron). Depuis plusieurs années, je mijote de jolies pommettes pour conserver le fruit entier, qui devient essentiellement confit. C’est une technique que de nombreuses cultures adoptent, des bonbons à la cuillère de la Méditerranée orientale et du Moyen-Orient à ceux de l’Europe de l’Est. varenie.
Puis, un automne, j’ai vu des pépins jaunes inconnus sur un marché de Brooklyn : ils étaient tejocotes, le fruit de Crataegus mexicana. Cette espèce d’aubépine est originaire et populaire au Mexique et surtout associée au festival de le Día de los Muertos, lorsqu’ils sont cuisinés avec des épices, et servis comme collation traditionnelle ou dans un punch chaud. En les recherchant, je suis tombé sur une autre technique de fruits en conserve : la graine de crack, une collation aigre-salée populaire à Hawaï, avec des racines en Chine. Dans mon cerveau imprégné de fruits, ces deux traditions se sont mélangées et mes conserves de pommettes sont devenues nettement plus intéressantes.
Ajout d’épices originaires du nord-est—genévrier (Juniperus virginiana, généralement connu sous le nom de cèdre rouge de l’Est, qui est un oxymore puisque ce n’est pas du tout un cèdre) et Spicebush (Benjoin Lindera)—avec un soupçon de sel dans le sirop de cuisson, transforme les pommettes confites en un régal régional.